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La BOMAP

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Insigne en tissu de la BOMAP La BOMAP, ou Base Opérationnelle Mobile Aéroportée, est une unité autonôme qui rassemble des effectifs du train et du matériel brevetés parachutistes. Sa vocation est le ravitaillement par air des unités engagées au sol et la mise à terre des personnels et matériels de la 11 e DP. Ses rôles sont donc l'instruction et le soutien des unités de l'armée de terre dans le cadre des opérations aéroportées. L'unité, héritière des bases aéroportées en Indochine et en Algérie (BAPN, BAPS et BAPAFN), était installée sur la base aérienne 101 « Toulouse Francazal » dans le quartier « Colonel-Edme ». Elle hérite de l'emblème du 512 e Régiment du Train. Historique de l'unité La BOMAP voit le jour le 1 er octobre 1963 à l&

Le 3e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine

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Histoire du 3 e RPIMa Création du 3 e BCCP Insigne du 3 e BCCP Le 3 e Bataillon Parachutiste d’Infanterie Coloniale (3 e BPIC), chargé de la relève des parachutistes coloniaux en Indochine, est mis sur pied début janvier 1948 au sein de la 1 re DBCCP du colonel Massu. Basé à Saint-Brieuc, caserne Charner, il reçoit sa formation parachutiste au camp de Meucon, près de Vannes. Renommé 3 e BCCP (3 e Bataillon Colonial de Commandos Parachutistes), le bataillon quitte ses casernements le 23 septembre pour embarquer sur le Pasteur le 23 octobre. Sa création administrative s'effectue à son arrivée à Saïgon, le 9 novembre 1948. Lors de son départ, l’unité qui comprend 520 hommes est constituée d’une Compagnie de Commandement et de Base (CCB) et de 3 Groupes de Commandos (GC) comprenant chacun 2 commandos. L’encadrement du 3 e BCCP est alors le suivant : Chef de corps : chef de bataillon Ayrolles Commandant en second : commandant Romain-Desfoss

1er RCP - Les débuts

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Le 1 er RCP est créé officiellement le 1 er juin 1943 à Fez, au Maroc, à partir du 1 er BCP dissous. Il s’articule à l’époque autour d’un état-major, une compagnie des services, une compagnie d’appui et deux bataillons comprenant chacun une compagnie d’appui et trois compagnies de fusiliers. L’effectif est de 1700 hommes environ. Son encadrement est confié au commandant Hartemann, rapidement remplacé par l’un des pionniers du parachutisme militaire en France, le commandant Sauvagnac. Les deux bataillons, l’école de Saut et l’état-major qui le constituent sont respectivement commandés par les capitaines Mayer, Fleury, Audebert et Tatin.   Organigramme du régiment à la fin du conflit Vosges-Alsace et Avord Le 1 er RCP est en fait l’héritier des premières unités de parachutistes françaises, les compagnies d'infanterie de l'air , formées en avril 1937 au sein de l’armée de l’air. Ces compagnies sont subordonnées aux groupes d’infanterie de l’air

1er Bataillon de Choc

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Le Bataillon de Choc est une unité à vocation parachutiste créée au beau milieu du second conflit mondial, en mai 1943, juste après la libération de l’Afrique du Nord par les troupes anglo-américaine. Après avoir participé aux combats de libération du territoire puis à ceux d’Allemagne et d’Autriche, il sera engagé en Indochine, d’abord par détachements puis en unité constituée, et enfin en Algérie sous forme de commandos. À la fin de sa glorieuse existence en décembre 1963, il donne naissance au CNEC, le Centre National d’Entrainement Commando, qui hérite de ses traditions. Seconde Guerre Mondiale Lt-Col Gambiez Le Bataillon de Choc, dont la première appellation est Bataillon d’Assaut, est créé le 23 mai 1943, à Staouéli près d’Alger, à l’instigation du commandant Fernand Gambiez. Il s’agit de la première unité française à porter le nom ‘‘choc’’ et qui se veut, à l’instar des SAS anglais, une formation ‘‘parachutable’’ apte à agir sur les arrières de